Depuis l’apparition du COVID-19 au Niger, le 19 mars, beaucoup de personnes s’informent à travers les réseaux sociaux sur l’évolution de la maladie. Mais très souvent, l’on tombe sur des fake news, de fausses informations. Cela a été le cas à Arlit, ce week end, où des individus mal intentionnés, selon les autorités municipales, ont troublé la quiétude sociale de cette ville du nord Niger en diffusant sur les réseaux sociaux des rumeurs qu’un cas de Coronavirus a été identifié à Assamaka (ville frontalière avec l’Algérie) et transféré d’urgence à l’hôpital de la Somaïr.
Pour faire taire la rumeur, le maire de la commune urbaine d’Arlit, Maouli Abdourahmane, est sorti pour démentir ces informations : « à Arlit, encore une fois, nous n’avons pas de suspect… que les réseaux sociaux se taisent sur des choses qu’ils ne maitrisent pas », a-t-il déclaré au micro du Studio Kalangou. Le maire d’Arlit dénonce cette pratique par de tierces personnes qui, selon lui, osent se mettre à la place des médecins ou du gouvernement qui doivent intervenir si un cas se présenterait.
«… il faut arrêter de rendre les gens malades », a martelé le maire ; car selon lui, la situation déroute les personnes souffrant d’une autre maladie et qui hésitent à aller se faire soigner à l’hôpital, de peur d’être infectées par la prétendue maladie du COVID-19.
« Tout celui qui laisse passer des informations fausses sur les réseaux sociaux, serait traqué pour être mis à la disposition de la justice », et de mettre en garde : « Trop, c’est trop ! Il faut que les gens arrêtent de spéculer sur des choses qu’ils ne maitrisent pas », a conclu Abdourahamane Maouli.
Interview de Maouli Abdourahamane, maire d’Arlit