Agadez, grande ville nigérienne à la porte du désert, est confrontée à des fréquents problèmes d’approvisionnements en eau potable. La quantité produite par la société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) n’est pas suffisante pour couvrir les besoins de la population, estimée à près de 600 000 habitants (566 447 habitants exactement selon les projections de la DIRECTION REGIONALE DE L’INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE de 2017) et repartie sur une superficie de près de 670 000 km2.
Mardi, 9 juin, le président du conseil régional d’Agadez, Mohamed Anacko, a tenu un point de presse relatif au problème d’eau de la commune, en présence de tous les acteurs concernés : « Il faut 15 000 mètres cubes, alors que la SEEN n’a que 11 000 mètres cubes disponibles ».
En effet, Agadez bénéficie d’un climat désertique chaud, et extrêmement aride pendant près de 9 mois. Malgré la faible pluviométrie du pays, il existe un bon potentiel en eaux souterraines. C’est pourquoi l’Etat, avec l’appui de la Banque Mondiale, prévoit des travaux pour accéder facilement à l’eau potable dans la ville d’Agadez :
« Nous avons demandé à la SEEN de tout mettre en œuvre pour réparer ces forages, en attendant la station de pompage qui est prévue à Afara, 45 kms d’Agadez… » ajoute le président du conseil régional. Selon Mohamed Anacko, cette station de pompage d’eau sera la solution définitive des problèmes d’eau dans la région d’Agadez.
« Pour le moment nous envisageons des mesures alternatives au niveau surtout de nos deux centres, le centre mère-enfant et l’hôpital, qu’ils soient alimentés, qu’on ait des citernes » dit-il, pour approvisionner les deux châteaux d’eau de ces centres, conclut le président du conseil régional d’Agadez, Mohamed Anacko, au micro du Studio Kalangou.
Interview du président du conseil régional d’Agadez Mohamed Anacko