Le 12 Aout a été célébrée la journée mondiale de la jeunesse. Cette année au Niger la journée a été célébrée sous le thème : « L’engagement des jeunes en faveur de la paix et la sécurité au Sahel ». Que peut bien faire cette jeunesse face à cette crise sécuritaire grandissante ?
«…Tous ceux qui ont intervenu ont plutôt parlé de ce qui n’a pas été fait, ce qui n’a pas été bien fait ou ce qui devait être fait par d’autres » a souligné un participant à la conférence au micro du Studio Kalangou avant de se demander : « nous, la jeunesse, qu’est-ce qu’on doit faire ? Qu’est-ce qu’on n’a pas fait ? Qu’est-ce qu’on est en train de faire et qu’est-ce qu’on devrait faire mieux ? ». Selon ce participant, originaire du Mali, il faut que la jeunesse soit active, par exemple à Gao « en 1991, il y’avait eu une rébellion au Mali, ce sont les jeunes de Gao même qui ont formé ce qu’on appelle les Gandakoyes. Ce sont des jeunes qui ont pris leurs gourdins, qui ont pris leur courage à deux mains, qui ont fini la rébellion à Gao ». Pour lui l’heure n’est plus aux discussions sur la paix autour des fadas.
C’est également l’appel que lance cette participante, pour qui, les jeunes doivent s’engager en épaulant les forces de défense et de sécurité du Niger : « ce que nous jeunes, nous devrons jouer comme rôle ici c’est être en même temps des guetteurs et des protecteurs » afin de contribuer dans la lutte contre l’insécurité au Sahel.
Depuis 2014 le Niger, comme certains pays du Sahel, fait face à une crise sécuritaire qui devient de plus en plus inquiétante. Entre Boko Haram dans l’Est du pays et le groupe Etat Islamique dans l’ouest du pays. Une situation qui nécessite un certain niveau de collaboration entre les gouvernements et leurs populations majoritairement jeune.
Interview Jeunes