« Au niveau de Kouré, nous avons une unité qui fait son travail régulier. Ils sont là et ils font bien leur travail… On n’a pas interrompu le suivi des girafes et on ne va pas interrompre », a affirmé le colonel Malik Alfouja, chef de la division faune au ministère de l’environnement au micro du studio Kalangou. L’assassinat des six humanitaires de l’ONG ACTED, leur chauffeur et le guide, dans la réserve des girafes de Kouré le dimanche 09 août dernier, n’a pas eu d’impact sur le suivi régulier des girafes.
Les mêmes dispositions restent fonctionnelles au niveau de toutes les communes concernées par le dispositif de protection des girafes de Kouré. En effet, la réserve des girafes s’étale au-delà de Kouré, à préciser le chef de la division : « il y a beaucoup de communes qui sont concernées. Ça va jusqu’à Birni, Gaya et Falmaye… ».
Pour rappel, en novembre 2018, 10 girafes, dont 7 femelles et 3 mâles, ont été transférées à Gadabeji, au nord de la région de Maradi, un ancien foyer de cette espèce.
Situé à 60 km à l’est de Niamey, Kouré est une commune rurale de la région de Tillabéry. Elle est aussi connue pour sa réserve naturelle dans laquelle vivent des girafes, dont les plus grandes peuvent atteindre 5,80 mètres. Cette population de girafes est notamment menacée de par la disparition de son habitat naturel au profit des activités humaines dont l’agriculture.
Interview du colonel Malik Alfouja