Au Niger, depuis 2012 c’est plus de 500 000 enfants qui entrent en moyenne chaque année au CI (première année du cycle primaire) ; avec une parité fille et garçon de 0,84 en faveur des garçons.
Cette année, les inondations ont amené les autorités nigériennes de l’enseignement a repoussé la rentrée scolaire. Initialement prévue le 1er octobre, elle a finalement eu lieu le 15 octobre 2020. Malgré ce report, à Gaya, certains parents tardent à inscrire leurs enfants au primaire comme en témoigne le directeur de l’école Cité Coton Gaya 2, Bawa Shikaw : « sur 42 nouveaux inscrits prévus nous avons seulement recruté une dizaine d’enfants. ». Pour le directeur, ce retard dans les inscriptions va obligatoirement affecter l’apprentissage des futurs inscrits qui prendront la classe en chemin.
Selon Bawa Shikaw, plusieurs raisons expliquent ce retard : « la première hypothèse que je peux avancer, est que beaucoup d’entre eux n’ont pas encore fini les travaux champêtre et attendent la fin des récoltes. La deuxième raison aussi, même si le parent loge à côté de l’école, alors il hésite » à inscrire son enfant.
En 2019, dans la région de Dosso au total c’est plus de 70 000 (exactement 71 438) enfants qui ont fait leur rentrée au CI, avec un accroissement de 0,1 % comparativement à 2018. Pour la même période, 32 579 filles sont arrivées au primaire, soit un taux d’accroissement de 0,3 % contre – 0,1 % pour les garçons.
L’interview de Bawa Shikaw