Nous sommes dans la ville de Tahoua, où l’équipe de ‘’Tous à la fada’’ a installé son Q.G.
Aujourd’hui nous allons parler de l’exode rural. Il est connu au Niger que les jeunes ruraux quittent souvent les villages pour les grandes villes ou l’étranger à la fin des travaux champêtres. Eh bien, ce phénomène est très développé ici à Tahoua, avec des localités quasi vidées de leurs populations pendant la saison morte qui suit l’hivernage.
Le programme régional de développement de Tahoua, initié à partir des années 2000, estime d’ailleurs que l’exode rural concernerait plus de 60% de la population masculine de la région.
Si l’exode rural a des avantages, notamment en termes de valeurs ajoutées à l’économie locale grâce aux envois effectuées aux parents et proches par ceux qui sont à l’extérieur, il a aussi des conséquences et impacts tels que le dépeuplement des villages ; la dégradation des mœurs ; le banditisme ; la consommation des stupéfiants ; la transmission des MST…
D’ailleurs selon une étude de l’université d’Agadez à Tahoua 3% des ménages de cette région sont dirigés par les femmes
C’est pourquoi nous allons voir ce qui reste à faire et des nouvelles stratégies à adopter par rapport à cette problématique de l’exode rural.
Présentation : Rabi MAIKANO
– Abdoul RAOUF : jeune étudiant
– Moctar moussa : artiste
– Ibrahim Harouna : jeune aventurier.
Franco-Zarma