C’est le 18 juillet 2019 que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a initié un fonds de stabilisation pour les populations vivant autour du lac Tchad.
Ces populations se trouvent entre le Tchad, le Nigéria, le Niger et le Cameroun. Une région éprouvée par les attaques armées de Boko Haram depuis plus de 10 ans maintenant.
Les autorités militaires de ces pays se mobilisent depuis 2015 pour apporter la sécurité autour de ce lac. Elles sont soutenues par des institutions internationales comme le PNUD, avec l’aide financière de l’Union Européenne, de la République Fédération d’Allemagne, de la Suède et de la Grande Bretagne.
La première réunion du comité de pilotage de ce programme, guichet pour le Niger, a eu lieu le 9 janvier 2020 avec la pleine participation de l’Etat du Niger .
Dans un reportage publié sur le compte Facebook du PNUD Niger, disponible ici.
Il est indiqué que ce programme « vise plusieurs objectifs dont l’aperçu du projet et sa mise à jour, la présentation des grandes lignes… et du plan de travail annuel 2020. Pour permettre aux populations de Diffa de reprendre le cours normal de leur vie progressivement » et préconise aux quatre pays concernés de combiner les actions militaires avec des projets soucieux du développement des populations de la zone.
Le programme continue car c’est le 28 janvier 2021 à Niamey, que s’est tenue la 3ème réunion du comité de pilotage du fonds pour la stabilisation de la région du lac Tchad, guichet pour le Niger.
Ce programme de stabilisation, soutenue à hauteur de 1.4 millions de dollars par les Nations-Unies, vise à renforcer le retour à une vie normale des populations du bassin du lac Tchad, a réitéré dans son discours, Louise Aubin, la nouvelle coordinatrice humanitaire résidente du système des Nations-Unies au Niger : « La stratégie de stabilisation adoptée à Diffa mise sur le bien-être de la population afin d’instaurer un climat de confiance et permettre une plus importante présence de l’Etat dans les zones ciblées. Les installations de stabilisation visent donc à assurer le retour et le rétablissement des populations pour la reprise de vie normale. Compte tenu des enjeux, la stratégie de stabilisation doit être poursuivie avec détermination et peut-être à plus grande échelle, afin de consolider les acquis militaires et d’articuler les réponses humanitaires et de développement. Des réponses qui se doivent complémentaires pour la reconstruction de la résilience des communautés.».
Interview de Louise Aubin, la coordinatrice résidente du système des Nations-Unies au Niger