Le Comité International de la Croix- Rouge (CICR) Niger en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a entrepris depuis le 12 Février 2021, une campagne de vaccination du cheptel dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéry. Cette campagne envisage d’atteindre environ 3 millions et demi de têtes de bétail en 45 jours, pour soutenir les communautés pastorales. Le coordonnateur du programme vétérinaire du CICR Jean Pierre Nereyabagabo au micro du Studio Kalangou explique :
« L’objectif de la campagne est de vacciner à peu près 3 millions 500 têtes de bétail dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéry qui sont affectés par le conflit. Ce que nous essayons de faire, c’est de combiner la vaccination avec le traitement de déparasitage des animaux ». En effet la vaccination est le meilleur moyen de prévention, de protéger les animaux contre certaines maladies telles que la péripneumonie contagieuse, la pasteurellose ou la clavelée… etc et à traiter les animaux contre les parasites. Pour beaucoup d’éleveurs, préserver leurs animaux est une question de survie car ils constituent leur principal moyen de subsistance.
Pour Jean Pierre cette campagne va « couvrir 29 communes au total et le nombre d’éleveurs qui sont ciblés atteint à peu près 392 000 personnes. Donc on donne tous les équipements qu’il faut, on essaie de faciliter la chaine de froid… Les vaccinateurs sont recyclés sur les techniques de vaccination et puis on donne tous les moyens matériels que ça soit des véhicules… etc, le carburant pour faire en sorte que tout se passe très bien » explique-t-il. Pour un meilleur déroulement de la campagne, le CICR a mis tous les moyens nécessaires d’équipements et matériels à la disposition des vaccinateurs.
« Depuis que nous avons commencé, on est à peu près entre 20 milles et 30 milles têtes de bétail qui ont été vaccinées et toute la campagne va durer 45 jours jusqu’au 28 mars 2021» souligne Jean Pierre Nereyabagabo.
Cette vaccination menée par le CICR vise à soutenir L’élevage nigérien en vue de renforcer la résilience des éleveurs et contribuer à la bonne santé du cheptel.
L’interview de Jean Pierre Nereyabagabo