Le 16 juin de chaque année est célébrée la journée africaine de l’enfant. L’enfant, cet être fragile qui a besoin d’être protégé se retrouve parfois dans des situations difficiles : abandon, rejet…
Allant de la mendicité à la délinquance juvénile, plusieurs enfants sont livrés à eux-mêmes. La mendicité des enfants augmente de plus en plus dans les rues de la capitale comme le souligne cet article du Studio Kalangou disponible ici.
Pour ceux d’entre eux dont les parents ne vivent plus, ou se retrouvent dans l’incapacité de les prendre en charge, ils vont dans les orphelinats. En plus d’être des familles de substitution à ces enfants, les orphelinats leur apportent le soutien nécessaire à leur épanouissement, leur fournissant nourriture, hébergement et scolarité.
L’orphelinat les bons samaritains du quartier koira Tagui de Niamey en fait partie. A ce jour, ils accueillent 81 enfants filles et garçon âgés de 0 à 22 ans, a déclaré son directeur, Mr Amadou Roufai Maarziki.
« Nous hébergeons les enfants, nous les nourrissons ici, nous les scolarisons, nous prenons soin de leur santé, en tout cas dans tous les domaines de la vie » a affirmé Mr Amadou Roufai Maarziki. Il explique qu’ils rencontrent souvent certaines difficultés dans l’éducation de ces enfants « nos difficultés sont d’abord d’ordre social, nous sommes au Niger, on ne peut pas dire qu’à partir de l’âge de 18 ans une personne est financièrement indépendante ou autonome, c’est souvent l’âge même où il faut aller au lycée. Nous rencontrons aussi des difficultés au niveau des papiers de l’enfant car il y’en a dont on ne connaît même pas les parents. On rencontre aussi des difficultés émotionnelles parce que garder un enfant jusqu’à l’âge de 20 ans avec l’adolescence ce n’est pas facile ».
Les enfants ont besoin d’attention et de suivi. C’est cela qu’apporte ces bonnes volontés à ces enfants abandonnés ou orphelins.
Interview Amadou Roufai Maarziki
Zeinabou Abdou Saidou