Le Niger est un pays sahélo saharien qui s’étend sur 1 267 000 km², avec un climat tropical chaud et sec. Près des deux tiers de sa superficie est désertique, ce qui cause un véritable problème pour les populations dont les deux principales activités économiques sont l’agriculture et l’élevage. En dehors des différents problèmes liés au climat, les populations font face souvent temps à des cas de feux de brousse qui font beaucoup de ravages.
Le département d’Abalak région de Tahoua a connu la semaine dernière un terrible feu de brousse ayant ravagé près de 100 mille ha de fourrage. Zone à vocation essentiellement pastorale, ce feu de brousse est un véritable désastre pour les populations de cette zone. Le ravage effectué par ce dernier impacte directement les activités des populations qui y vivent.
Le Lieutenant-colonel Hassan Chaibou directeur départemental de l’environnement d’Abalak a expliqué au micro du studio kalangou comment ces feux de brousse impactent sur la population de cette zone qui vit essentiellement de l’élevage « les conséquences, elles sont énormes, nous sommes en zone pastorale et qui dit zone pastorale dit fourrage, et un éleveur s’il n’y a pas de fourrage sa survie est menacée ». Ces feux de brousse rendent l’élevage dans cette zone compliqué compte tenue des dégâts qu’ils ont occasionnés.
Le département d’Abalak n’étant pas le seul touché par ces feux de brousse, les autorités de la région de Maradi dont le département de Bermo fut touché expriment leurs inquiétudes face à cette situation. Selon le colonel Hamadou Amadou directeur régional de la région de Maradi, ce sont près de 900 ha qui se sont embrasés. Un feu de brousse peut avoir plusieurs causes, mais les conséquences demeurent les mêmes, elles sont toujours désastreuses.
« Pour ce qui est de la région de Maradi, le fourrage a bien réussi cette année, mais malheureusement il est en train d’être consumé par le feu déjà, on peut dire qu’il y’aura déficit parce que nous avons d’abord un cheptel très important, le feu vient s’ajouter c’est que le creux ne fait que grandir » a expliqué le colonel Hamadou Amadou.
Lieutenant colonel Hassan Chaibou interviewvé par Tajissir
Colonel Hamadou Amadou interviewvé par Mohamed Mamane
Zeinabou Abdou Saidou