La journée internationale de la fille est célébrée chaque année, le 11 octobre afin de reconnaître les droits des filles ainsi que les obstacles particuliers auxquels elles font face de par le monde. Cette année, c’est ‘‘ Génération numérique, notre génération ’’ qui est le thème de cette journée.
Dans un monde concurrentiel ou investir dans les parcours vers l’emploi devient inévitable, la jeune fille, est en retard par rapport à la junte masculine. Les métiers du numérique et de l’information sont désormais partie intégrante de l’humanité.
L’avènement de la maladie à coronavirus avec son lot de changement a orienté le monde vers un usage massif du numérique dans tous les domaines, professionnels qu’éducatifs.
Selon Plan International « L’éducation au numérique constitue un levier fondamental pour atteindre l’égalité de genre. »
Droit à la bonne information
Selon une étude réalisée par Plan International auprès de 26 000 adolescentes et jeunes femmes (dans 32 pays), 91% d’entre elles sont embarrassées par les fausses informations (Fake News) diffusées sur internet. Elles sont nombreuses, les femmes et jeunes filles qui ne savent pas déceler les Fake news des vraies informations.
Au lieu qu’internet serve de levier de développement et d’épanouissement pour la jeune fille et la jeune femme, aujourd’hui, ces fausses informations impactent sur leurs droits à la participation, à l’éducation ainsi qu’à la liberté d’expression.
Selon le Représentant de Plan International Niger, Mohamed Ibrahima BAH, il s’agit pour son institution d’ « attirer l’attention des gens et faire un plaidoyer pour que ceux qui peuvent mettre sur place des mécanismes de contrôle, de protection pour filtrer ces informations et assurer » que les informations portées à l’endroit des jeunes soient vraies et qu’elles concourent à leur développement.
« Nous voulons que les enfants, surtout les filles accèdent à ces informations pour apprendre et se développer » a déclaré Mohamed Ibrahima BAH. En même temps dit-il, les informations soumises à leurs dispositions doivent être utiles afin que « les filles puissent apprendre et se développer et contribuer valablement au processus de leur pays ».
Les conséquences qu’ont les fausses informations et la désinformation sur les filles en particulier, doivent être associées aux efforts de lutte contre les violences basées sur le genre.
Faride BOUREIMA.