Le samedi 18 février, au cours d’une conférence de presse, Massaoudou Hassoumi, a tenu à démentir formellement l’information parue dans « Le courrier », selon laquelle en 2012, près de 200 milliards de Fcfa reçu pour une vente de près 5000 tonnes d’uranium, auraient été viré dans un compte bancaire à Dubaï et le mettant en cause, alors ministre-directeur de cabinet du président de la république.
Il a tout d’abord indiqué que, seule la SOMAIR et la COMINAQ peuvent produire et vendre de l’uranium et que toutes les transactions effectuées sont traçable et connues de tous.
Il a par ailleurs déclaré : « (…) la production du Niger, elle est connu, et là on dit que j‘ai vendu 5000 tonnes qui ont couté 200 milliards. Toute la production du Niger cette année-là c’est autour de 4000 tonnes, allez vérifier si cela est possible, même imaginable. (…) On a produit pour SOPAMIN, qui a vendu les 4000 tonnes et qui a cherché ailleurs 1000 tonnes ailleurs pour vendre ? Ça c’est faux. Aucun gramme d’uranium n’a échappé à la chaine d’achat et de vente de ce pays. ».
Il a enfin affirmé que l’article paru dans « le courrier » mettait en avant une transaction boursière de 2011 de la société Areva au profit de l’Etat du Niger. «(…) Ce qui s’est passé en 2011, nous venions d’arriver au pouvoir. AREVA nous a contactés pour dire qu’ils interviennent sur le marché. Ils m’ont dit que dans cette opération là ils pouvaient rétrocéder de leurs gains, une petite partie de cette opération au Niger. La seule manière c’est que dans cette opération ils mettent le nom de SOPAMIN. Et la transaction a été faite. 800 millions de Fcfa sont arrivés sur les comptes de SOMAIR. Et j’ai demandé au directeur général de verser cette somme au trésor. Ce qui a été fait. »