Opération « marché fermé » à Niamey : le syndicat des commerçants se dit satisfait.

Le «Syndicat des commerçants importateurs, exportateurs et grossistes du Niger» (Sciegn) avait appelé, lundi 8 août, à une opération «marché fermé», autrement dit invité ses adhérents à ne pas ouvrir…
Opération « marché fermé » à Niamey : le syndicat des commerçants se dit satisfait.

Le «Syndicat des commerçants importateurs, exportateurs et grossistes du Niger» (Sciegn) avait appelé, lundi 8 août, à une opération «marché fermé», autrement dit invité ses adhérents à ne pas ouvrir leurs magasins. Il entendait ainsi protester contre l’attribution de la concession des magasins sous-douane au groupe Bolloré Africa Logistics (BAL).

Interrogé par Studio Kalangou, le Secrétaire général du syndicat des commerçants exportateurs-importateurs, Tchonbillano Chaibou, s’est dit satisfait :

« L’ensemble des marchés a fermé, le marché de la rive droite, celui de Wadata, le Grand marché, le Marché de Saga, et le Marché de Yantala ; donc pour nous, c’est un bilan satisfaisant…..Et hier au cours d’un débat, notre président a déclaré que nous étions en train d’œuvrer pour l’intérêt du Niger…..Maintenant, si nous sommes écoutés et compris, c’est une très bonne chose. Nous sommes prêts à élargir le mot d’ordre «de marché fermé» à l’ensemble du territoire nigérien parce que notre objectif, c’est de contraindre le groupe Bolloré à renoncer à la concession des magasins sous douanes. Les nigériens sont aguerris, le Cnut (Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports) est là, la Chambre de commerce est là……Gérer un magasin sous douanes, ce n’est pas extraordinaire. »

Rappel : au terme d’une convention signée avec le gouvernement nigérien, la filiale du groupe Bolloré, Niger Terminal, est, depuis le 18 juillet dernier, gestionnaire des magasins sous-douanes de Niamey et de Dosso. Tous les acteurs du secteur (transitaires, agents des magasins sous-douanes, commerçants, transporteurs), ont demandé à l’Etat de reconsidérer sa position.

De son côté, le Directeur général de la douane, Issaka Assoumana, a récemment déclaré que le nouveau dispositif ne présente que des avantages, notamment pour « les importateurs qui bénéficieront d’une plus grande célérité dans l’accomplissement des formalités et de surcroit, une baisse des prix de revient, qui justifiera bien des réductions des prix aux consommateurs ».