Le général de division Patrick Brethous, commandant en chef de la force française de l’opération Barkhane a été reçu hier en audience par le chef de l’Etat Issoufou Mahamadou. A l’ordre du jour de cet entretien, la situation politique et militaire dans l’ensemble du Sahara et notamment au Mali.
Devant les journalistes, Patrick Brethous a fait le point de la situation des opérations qu’il mène en appui de forces armées nigériennes.
« En liaison avec les pays du G5, les armées de ces 5 pays appuyé par la France mènent des opérations conjointes transfrontalières qui visent à entraver les flux de ces terroristes et quand on les intercepte, elle est neutralisée.
Et pour ce qui concerne l’opération directe entre Barkhane et les Forces Armées Nigériennes, nous avons mené de nombreuses opérations dans le nord du Niger à partir des bases de Madama et d’Aguelan près d’Arlit afin d’entraver les flux de terroristes qui viennent de Lybie qui vont vers le nord Mali.
Donc nous avons intercepté de nombreux pick up, de nombreux terroristes, de la drogue, de l’armement. Durant toute cette année, on peut considérer que la présence, dans la durée, des Forces Armées Nigériennes et de Barkhane dans le Sahara a un impact important sur ces terroristes parce qu’on les captures, on les neutralise, on en tue quelques-uns et puis on entrave leur flux surtout.
Et donc on leur interdit en fait de vivre normalement. Ils ont une pression permanente ce qui fait que leur capacité de nuisance est diminuée.