Les accords de Paris avaient été approuvés par 195 pays et l’union européenne le 12 décembre 2015. Il fallait la signature de 55 pays correspondant à 58% des gaz à effet de serre pour que l’accord entre en vigueur. Aujourd’hui, 96 pays et l’union européenne l’ont signé, dont les plus pollueurs comme la Chine, les Etats Unis, l’Inde et le Canada. Parmi les grands acquis de la COP21, le maintien de la température globale en deçà de 2°C en réduisant les émissions de Co2 et de méthane, et la responsabilité différenciée des Etats.
C’est dans ce contexte que s’ouvre ce lundi la cop22, considérée comme la COP de l’action ET la Cop africaine. Pour le nouveau président, Salaheddine Mezouar, cette conférence est -je cite- une « opportunité pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires ». Parmi les grands enjeux de ces nouvelles négociations, il s’agit de définir les mécanismes financiers -à travers notamment le fonds vert climat- pour permettre la mise en œuvre concrète des projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique.
Les délégations africaines souhaitent que les réalités et les priorités du continent prédominent lors de cette rencontre. Les 54 pays africains sont en effet les moins pollueurs de la planète, mais demeurent pourtant les plus impactés et les moins capables d’anticiper les effets climatiques.
Le Niger se fait représenté par une délégation pluridisciplinaire composé de cadres de ministères techniques, de parlementaires, d’acteurs de la société civile. Tous pour faire entendre la voix du Niger.