Le Niger, à l’instar de certains pays du sahel vit dans un contexte sécuritaire caractérisé par des attaques à mains armées perpétrées par des groupes armés non étatiques.
Une situation qui provoque des vagues de déplacements internes importantes. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), en 2021 le nombre de personnes au Niger qui ont besoin d’une assistance et d’une protection humanitaires est passé de 2,3 millions à 3,7 millions. Plus d’un million de personnes ont été déplacées dans tout le pays.
Dans la région de Tillabéry, l’on retrouve des personnes déplacées internes dans la plupart des chefs lieu de départements de la région. C’est le cas du département de Téra par exemple. Ici tout comme ailleurs, l’insuffisance des infrastructures en matière d’eau, hygiène et assainissement conjuguée à l’arrivée des personnes déplacées internes au sein des communautés d’accueil n’est pas toujours sans conséquences sur le bien-être des populations et la cohésion sociale.
Quel rôle les femmes peuvent jouer dans l’apaisement et la prévention des conflits entre populations déplacées et autochtones ?
Comment arrivent-elles à gérer ces conflits ?
Quel est l’intérêt de la participation des femmes dans la conciliation et l’arbitrage des conflits intercommunautaires ?
Pour répondre à ces questions, nous avons invité :
Zeinabou Seydou, conseillère municipale de Diagourou
Balkissa Ousseini, membre du comité de protection de Wanzarbé, commune de Gorouol
Mamane Adama, membre du comité de protection de Dolbel
Maimouna Nabiou, représentant de la coalition des organisations féminines CONGAFEN de Téra
Fati Zakari à la présentation de ce forum.