Un incendie fait sept morts à Diffa

Sept personnes ont été tuées dans un incendie au quartier Kara Kara faisceau de Diffa le vendredi. Les causes de l’incendie qui s’est déclaré sur le site des réfugiés vers…
Un incendie fait sept morts à Diffa
Un attroupement de personnes après l'incendie sur le site de réfugiés de Kara Kara faisceau de Diffa, le 4 mars 2022 / Maman Ada / Studio Kalangou

Sept personnes ont été tuées dans un incendie au quartier Kara Kara faisceau de Diffa le vendredi.

Les causes de l’incendie qui s’est déclaré sur le site des réfugiés vers 13 heures ne sont toujours pas connues. Le feu est parti d’une école coranique avant de s’étendre au reste du quartier. Un drame survenu à une heure ou les fidèles musulmans était à la prière du vendredi.

Sept personnes ont perdu la vie dans le brasier, des femmes et des enfants ainsi que 14 blessés. « Ils sont tous des réfugiés » rapporte Noura Ibrahim, chef du quartier Kara Kara.

Dans l’école où les flammes sont parties, « il n’existe pas de cuisine » souligne le chef de quartier.

Il ajoute que ce drame est intervenu à un moment où ils étaient à la prière du vendredi. « Tous les hommes étaient à la mosquée. Il ne restait que femmes et enfants ! Nul ne connaît les causes de cet incendie » précise le chef de quartier.

Depuis deux ans qu’ils sont installés sur ce site de réfugiés, jamais un incendie d’une telle ampleur ne s’est produit. C’est selon le chef de quartier.

Certains des défunts ont été surpris dans leur sommeil a confié une habitante rencontrée par une équipe de Studio Kalangou. « Une femme et son enfant » ont péri dans les flammes a confié Noura Ibrahim à notre correspondant de Diffa.

La violence des flammes a consumé près de 150 maisons, privant les occupants de leur environnement de vie. « Nous avons tenté d’éteindre les flammes, mais face à l’intensité des flammes, nous nous sommes sauvés ».

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Le choc, la tristesse, la désolation sont visibles sur les visages des habitants rapporte notre correspondant. C’est selon Fatouma Garba, habitante dudit quartier. « On a nulle part où aller » déclare Fatouma, implorant les autorités et autres bienfaiteurs de leur venir en aide.

Faride BOUREIMA.