Le sujet de la mendicité au Niger fait encore couler beaucoup d’encre, notamment celle des enfants, ces dernières années. Dans le pays, cette pratique persiste bien qu’elle soit interdite par la loi.
En effet, l’article 181 du code pénal du Niger (loi n° 63-3 du 1er février 1963), stipule que « les parents des mineurs de moins de dix-huit (18) ans se livrant habituellement à la mendicité, tous ceux qui les auront invités à mendier ou qui en tirent sciemment profit, seront punis d’un emprisonnement de six mois à un an »
Dernièrement, le rapatriement du Sénégal les 25 et 26 mars 2022 par le gouvernement nigérien, de plus 1000 ressortissants nigériens mendiants dont 478 enfants.
Pour en parler, la fada s’est installée au studio kalangou avec des structures qui luttent pour les droits des enfants.
Comment expliquer l’ampleur de cette pratique au Niger ?
Invités :
*Raoulatou Abdoulaye, membre de l’association Arda Yesso, (organisation qui vient en aide aux enfants défavorisés) ;
*Rachida Bizo, membre du cadre consultatif nigérien des enfants et des jeunes (CCNEJ) ;
*Ibrahim Maman Saley, membre du collectif des organisations et regroupement des adeptes du Coran (CORAN) ;
*Amadou Moumouni Soumaïla, membre de comité nigérien sur les pratiques traditionnelles ayant un effet sur la santé des femmes et des enfants (CONIPRAT).
Présentation : Rabia Maikano