L’ancien vice-président de l’assemblée nationale (1993) du Niger et ministre des enseignements supérieurs Sanoussi Tambari Jackou est mort à l’âge de 82 ans.
Président du parti nigérien pour l’autogestion (PNA-AL-Uma) depuis 1997 à ce jour, il fut un des acteurs clé de la démocratie au Niger. Outre ses mandats législatifs, il a été ministre de l’enseignement supérieur de Ibrahim Baré Maïnassara.
C’est dans la soirée du 18 juillet que l’homme qu’on appelle affectueusement STJ s’est éteint à l’hôpital général de référence de Niamey.
Dans un tweet, le président Mohamed Bazoum salut la mémoire de l’homme. « C’est avec beaucoup de peine et de tristesse que je viens d’apprendre la disparition de mon aîné et ami Sanoussi Jackou. En cette douloureuse circonstance mes pensées vont à son épouse Françoise et ses filles ».
Pour la jeunesse nigérienne, c’était « Papi » ou « grand père ».
Né en 1940 à Kornaka dans le département de Dakoro, région de Maradi, Sanoussi Tambari Jackou fut un fervent homme politique nigérien rappelle le président nigérien.
Pendant la conférence nationale souveraine de 1991, Sanoussi Tambari Jackou était un des grands artisans de l’avènement de la démocratie au Niger. Lors de cet évènement majeur, il y a participé sous les couleurs de la Convention démocratique et sociale, CDS Rahama. Un parti politique dont il fut membre fondateur.
Acteur politique de la première heure, Sanoussi Tambari Jackou, a vécu tous les régimes politiques du Niger indépendant. Du régime d’exception du général Seyni Kountché (1974-1987) où il a gardé prison sous la première République. STJ, était au cœur de l’appareil politique, incontournable et grand orateur.
Sous la 7ème République, il occupait le poste de conseiller à Présidence jusqu’à cette soirée du 18 juillet 2022 où il rendit l’âme.
De son vivant, Sanoussi Tambari Jackou était marié et père de quatre filles.
Faride BOUREIMA.