Dans la Fada d’aujourd’hui nous parlons de l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés non Etatiques, un phénomène qui prend de l‘ampleur dans les pays du sahel, dont le Niger.
Ce soir dans la fada, nous allons voir comment es jeunes et leurs structures luttent contre cette action ?
Selon un article publié en septembre 2021 par Amnesty International, plusieurs enfants sont tués ou recrutés par les groupes armés terroristes au Niger, en particulier dans la zone des trois frontalières (Burkina Faso, Mali, Niger) où les attaques djihadistes se sont multipliées.
Selon la base de données mise en place par les autorités sur les conflits armés (ACLED), les violences à l’encontre des civils au Niger ont fait plus de 500 morts entre le 1er janvier et le 29 juillet 2021, contre environ 400 en 2020.
Pour débattre du sujet, nous avons assisté au camp chantier international de solidarité à Tillabéry, où 500 jeunes issus de 25 pays africains ont pris part à la rencontre.
Ces derniers ont animé une conférence relative à l’enrôlement des jeunes dans les groupes armées non-Etatiques.
Pourquoi les jeunes se font enrôler dans ces groupes armés non-Etatiques?
Comment les jeunes du Niger et ceux des autres pays du sahel, contribuent ils dans la lutte contre la pratique?
Pour répondre, nous avons invités :
Abdoulaye Sangoh : jeune Scout du Mali ;
Zeynabou Boubacar : Présidente de l’ONG jeunesse Plus ;
Farouk Diallo : Président du forum des Scouts ouest africains ;
Yacouba Yahaya : Jeune Scout de Tillabéry.
Présentation : Habibou Garba.