Figurant parmi les droits inaliénables à la personne humaine contenus dans la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, le droit à l’éducation est un droit reconnu par plusieurs textes juridiques du Niger dont la loi portant orientation du système éducatif du Niger LOSEN du 1er juin 1998. Ce dernier considère l’éducation comme étant un droit reconnu à tout citoyen nigérien, sans distinction d’âge, de sexe, d’origine sociale, ethnique ou religieuse.
Le système éducatif nigérien est composé d’écoles publiques et privées.
Aujourd’hui, l’enseignement privé attire plus l’attention des acteurs de lutte contre la marchandisation de l’éducation qui demandent plus de contrôle de la part de l’Etat dans la fixation des frais de scolarité.
Des acteurs qui au niveau mondial, ont commencé à faire du 22 septembre de chaque année, une « journée de mobilisation contre la marchandisation de l’éducation ».
–Quelle est la règlementation en vigueur par rapport à la fixation des frais de scolarité dans les établissements privés de l’enseignement général du Niger ?
-Quelles sont les perspectives pour mettre l’école nigérienne à l’abri de la marchandisation ?
Pour répondre à toutes ces questions et à bien d’autres, Michel Dedji a reçu :
-Maïdawaki Bohari, directeur de l’enseignement privé, au ministère de l’Education nationale.
–Almoustapha Moussa Idé, président de la coalition nigérienne pour une éducation de qualité pour Tous (ASO EPT) et membre du réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation
–Saley Maïzoumbou, représentant de l’association des promoteurs des écoles privées du Niger
–Harouna Koni, représentant de l’association nationale des parents d’élèves et étudiants.