L’Algérie a procédé depuis le week-end du 3 décembre à l’arrestation de plusieurs centaines de migrants subsahariens dans la capitale.
Samedi dernier, ce sont d’abord 1.106 personnes, des orpailleurs nigériens qui ont été transportées à Agadez.
Ce mercredi 7 décembre, les expulsions se sont poursuivies. Contactée par la rédaction du Studio Kalangou, la préfecture d’Arlit indique que 1.020 migrants ont été escortés jusqu’à Agadez. Auprès du ministère nigérien de l’intérieur, une source a informé Studio Kalangou de l’arrivée au Niger d’un convoi de 20 à 25 camions transportant des migrants, tous de nationalités ouest-africaines.
La même source rapporte également que le Niger a donné seulement une autorisation de transit à ces migrants.
La direction de la mission de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), qui a un centre d’écoute et de transit dans la région d’Agadez affirme qu’elle n’a pas d’informations précises sur cette affaire et n’a pas été officiellement saisie.
Hier, le journal officiel algérien El Moudjahid, rapportait les propos de la Présidente du Croissant-rouge algérien en ces termes : « vu la promiscuité qu’il y a dans la capitale » et que cette promiscuité « pose les problèmes d’ordre sécuritaires, les pouvoirs publics ont décidés de « transférer les migrants dans le sud du pays où les conditions d’accueils sont les meilleures ».