Ces derniers temps, le phénomène prend vraiment de l’ampleur dans plusieurs localités du Niger appelés PEINTE à Agadez, GOUM à N’guiguimi, KAKA MORU a Koira tagui dans la capitale Niamey.
Selon plusieurs sources, c’est dans la bouteille de chicha qu’elles mettent les stupéfiants, alors que la vente de la chicha ou narguilé est prohibée au Niger d’après l’arrêté d’octobre 2017 du ministère du commerce. C’est cela qui favorise le phénomène de la consommation de drogue chez les jeunes filles.
Le service psychiatrique d’Agadez enregistre 5 à 15 cas de malades dus à la consommation des stupéfiants, une situation qui explique que ce phénomène prend de l’ampleur dans la région.
Au Niger, l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS, gouvernemental) a saisi, entre 2015 et le 3 janvier 2022, un cumul de drogue qui se chiffre à 93 milliards, de francs CFA, selon le ministre, porte-parole du gouvernement Tidjani Abdoul Kadri lors d’une conférence de presse, en janvier 2022 à Niamey.
Justement la situation inquiète plus d’un, c’est pourquoi l’on se demande où est la société nigérienne ? Comment lutter efficacement contre le phénomène ? Qui doit s’impliquer ?
Pour en parler nous avons comme invités :
- Laouali Dan Moussa dit Jules, Membre de l’association Association Nigérienne des jeunes pour le Développement ANJUD
- Abdoul Majid Gonda Kouré, Membre de l’ONG la voix d’une mère
- Amina Salifou, Membre de l’association Association Nigérienne des jeunes pour le Développement ANJUD
- Abdoul Kader Boubacar Saley, sociologue
- Alimatou Sa’adiya Mamane, Membre de l’association Association Nigérienne des jeunes pour le Développement ANJUD
- Boureima Garba Hassane, Membre de plusieurs structures de jeunes
Présentation: Habibou GARBA