L’élection des nouveaux dirigeants de la fédération nigérienne de football est prévue pour le 16 juillet prochain à Maradi. Actuellement deux candidatures ont été validées par la commission électorale et deux autres sont rejetées pour certaines irrégularités constatées par la commission chargée d’organiser ces élections.
Contacter par Studio Kalangou, Mé Cissé Oumarou ABDOULSALAM, président de la commission électorale de la FENIFOOT indique qu’actuellement, » (…) il n’y a que deux candidats qui sont : le président sortant, le colonel-major Djibrilla Hamidou et l’honorable député Salifou Mayaki. «
Toujours d’après lui, les deux autres candidatures ont été rejetées pour cause d’irrégularité : » Nous avons rejeté les deux candidatures, d’abord pour ce qui est de Mr Omar Saley, il nous a présenté un parrainage de l’association sportive ZAM et cette structure par le biais de son président, dit de considérer comme nul et de nul effet un tel parrainage, parce que eux, ils n’ont parrainé personne. Compte tenu de cela, nous avons considéré que nous ne pouvons pas accorder du crédit à ce parrainage qui est contesté. Maintenant pour ce qui est d’Abdoul Azize Hima Souley, c’est qu’il y a sept autres qui sont sur sa liste qui sont tous parrainé par Fusion FC. Alors là c’est la lettre de parrainage qui cause problème. Par ce qu’en bas, c’est écris ‘Le président’ avec le cachet du SG avec une signature. Donc du coup, on ne sait pas qui a parrainé. Ils disposent de trois jours pour faire leurs réclamations. «
Les deux candidats recalés et l’un des deux candidats retenus ont réagi dans un point de presse qu’ils ont animé mardi matin.
OMAR SALEY, candidat recalé s’est indigné : « La commission électorale a travaillée sur du faux, elle a rendu un verdict faux. Nous réaffirmons haut et fort la recréation de la commission. ». Et il demande la réquisition de ladite commission : « Je voudrai inviter solennellement les autorités en charge de la gestion du sport de prendre toutes les dispositions pour que nous puissions rapidement avoir une commission électorale indépendante devant nous permettre d’organiser des élections qui ne soient pas truquées. Moi j’étais à Dosso quand la commission a été installée. Aucun membre de cette commission ne peut aujourd’hui refuser de reconnaitre son accointance avec le candidat sortant. Même la semaine passée, il y a un d’entre eux qui a fait un article pour insulter le candidat Salifou et vanter les mérites du candidat sortant. Comment ce monsieur peut-il se trouver dans ces structures. Notre engagement, il est ferme. Par la grâce de Dieu nous ne reculerons devant rien. »