« Mesurer les audiences des télévisions et les préférences programmatiques des téléspectateurs ».
C’est l’objectif visé par l’instance de régulation des médias au Niger, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) qui tient à Niamey ses assises du mois en cours.
Les quinze conseillers élus, membres de l’institution, avec l’appui de leur personnel administratif et technique ont, sur la table, plusieurs textes à examiner lors de cette session mensuelle.
Sur leur agenda, figure en bonne place, la validation du projet de rapport de l’étude d’audience des télévisions nigériennes. Un texte majeur car depuis la libéralisation du secteur de l’information et de la communication au Niger, en 1990, c’est la toute première fois qu’une étude d’audience des télévisions nigériennes sera disponible.
Cette initiative du CSC cible quatorze télévisions dont deux appartenant à l’Etat du Niger et douze à des privés, toutes installées dans la capitale. Cette étude, une fois validée, permettra surtout d’identifier les attentes des téléspectateurs et de mesurer la place des télévisons nigériennes dans les foyers. Autre avantage pour ces télévisions, c’est de mesurer la valeur économique des espaces réservés à la publicité et la valeur des contenus afin de permettre à celles-ci d’améliorer leurs programmes face à un public de plus en plus exigeant dans un contexte de floraison des offres.
Le rapport provisoire de l’étude soumis à la validation des conseillers est une collecte de données provenant des cinq arrondissements de la ville de Niamey. L’échantillon représentatif de l’âge des personnes interrogées est situé entre 16 et 70 ans composé des deux sexes.