L’aviculture (élevage des volailles) constitue une source d’aliments (viande, œufs) et de revenus aux producteurs nigériens. Elle contribue efficacement à assurer la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Cependant, cette filière est confrontée à de nombreux problèmes liés notamment : a l’alimentation, la santé de la volaille, les conditions de la transformation, la non maîtrise des normes techniques.
Ainsi, la grippe aviaire déclarée au Niger a affecté quelque 90.854 volailles dont l’intégralité a succombé, soit des suites de la maladie ou de l’abattage sanitaire, durant la semaine du 13 au 15 février 2022, selon le ministère de l’élevage.
Malgré ce tableau sombre, l’aviculture fait l’objet d’un regain d’intérêt de la part des producteurs, des pouvoirs publics et des partenaires financiers et techniques.
La demande de viande de volaille, qu’elle soit produite localement ou importée, est en forte croissance au Niger et catalyse la mise en place et le développement de la production (semi-) industrielle de volaille. Cependant, la production locale de volaille couvre encore moins de 30% de la demande des consommateurs, laissant un vide comblé par les importations de viande de poulet à griller (principalement en provenance d’Europe et d’Asie).
Avec nos invités, nous allons chercher à comprendre, à travers des réflexions, des explications et des analyses, la situation du marché de la volaille au Niger, la situation sanitaire et les réponses aux défis de la préservation et la promotion de l’aviculture.
Pour ce faire, Moctar Hamadou reçoit :
–Chaibou Gaouri, président de l’association des professionnels du secteur de l’aviculture au Niger,
-Dr Hama Hama, responsable des services vétérinaires privé de proximité de Torodi, spécialiste de la santé de la volaille,
-Et Adamou dit Kimba Aboubacar, zootechnicien et entrepreneur avicole.