Le conseil supérieur de la communication (CSC), instance de régulation de l’espace médiatique Nigérien, a rencontré, jeudi dernier, à Niamey les représentants de différentes institutions pour un plaidoyer.
Le CSC a élaboré plusieurs avant-projets de textes qui restent en souffrance dans le circuit d’adoption. Il s’agit notamment du texte sur « les modalités de recouvrement des redevances pour l’exploitation d’un service de radiodiffusion sonore ou de télévision privé communautaire ou associatif ». Il a été constaté que de nombreuses chaines, internationales notamment, disposent de fréquences au Niger et sont disposées à verser des redevances au Niger, mais aucun texte n’est disponible pour permettre l’encaissement de ces ressources financières.
Il s’agit aussi de l’avant-projet sur « les statuts des médias publics » ; de celui sur « la communication audiovisuelle » et sur « la presse en ligne ». Cette dernière n’est toujours pas réglementée au Niger.
Le CSC a aussi sous le bras un avant-projet relatif au « financement des radios et télévisions associatives » ainsi que sur celui lié au décret d’application de l’ordonnance adoptée en 2011 sur « l’accès à l’information et aux documents administratifs ». Cette ordonnance reste un texte révolutionnaire sur le continent car il permet aux usagers de l’administration d’accéder à l’information dans différents services de l’Etat et aux journalistes d’accéder aux sources d’information dans l’administration afin de leur éviter de tomber dans la diffamation.
Si tous ces textes venaient à être mis en route, suffisamment d’insuffisances seraient comblées et permettraient à l’Etat d’avoir des ressources supplémentaires à même de financer le secteur de la communication et de l’information.