L’ultimatum est de 72h à compter d’aujourd’hui mardi. Et, c’est le comité directeur de l’union des scolaires du Niger (CD USN) qui somme le gouvernement d’agir au plus vite.
Idder Algabit, le secrétaire général du CD USN, résume leurs principales exigences au micro de Studio Kalangou :
« Nous avons demandé :
– La réhabilitation de nos camarades exclus ;
– L’abrogation pure et simple du ludique Arrêté directeur pris en date du 16 mars 2018 ;
– Le rejet en bloc du protocole d’accord signé entre le ministre et le SNECS qui ne garantit point le retour à l’accalmie au sein de l’Université Abdou Moumouni de Niamey ;
– La révision des textes portant statut de l’UAM, notamment l’autonomie des enseignants chercheurs, la nomination d’un président du conseil de l’université qui pour nous doit être une personne neutre.
– La révision de l’arrêté en date du 15 juin 2007 portant modalité d’exercice du pouvoir disciplinaire à l’égard des étudiants.
– Le respect du protocole d’accord signé entre l’USN et le gouvernement après les douloureux évènements du 10 avril 2017 dans lequel sont contenus nos préoccupations et des engagements ont été pris par le gouvernement. Malheureusement presque un an, aucun de ces engagements n’a été respecté.
Après l’épuisement de cet ultimatum, si rien n’est fait nous allons tenir le gouvernement comme seul et unique responsable de toutes les conséquences fâcheuses qui peuvent advenir. »
Au sujet cette crise à l’université de Niamey, ce matin lors de l’ouverture du forum international jeunesse et emplois verts au palais des congrès de Niamey, le premier ministre Brigi Rafini a fait savoir que le gouvernement est à la recherche d’une solution globale et durable pour un mieux vivre ensemble à l’université Abdou Moumouni de Niamey.