Les membres du conseil supérieur de communication, CSC, sont en formation à Niamey pour être plus efficaces dans la régulation des médias au Niger. C’est l’une des principales missions de cette institution de la République qui a l’obligation de bien réguler le secteur de la communication et de l’information au Niger. Le thème de la formation est : « la gestion du pluralisme médiatique et d’opinions ». L’objectif de cette formation est de familiariser les nouveaux membres du CSC, qui ont pris fonction le 3 avril dernier, aux outils de la régulation des médias.
Le concept « médias et pluralisme » aborde les enjeux de gouvernance démocratique à travers le renforcement du cadre législatif, l’affirmation de la diversité du paysage médiatique, le traitement serein de la parole politique et la production éthique d’une information plurielle et de qualité. Dans la vie d’une nation, les médias sont pour la plupart positionnés au centre de la relation entre dirigeants et société civile et doivent à la fois expliquer, analyser et offrir une possibilité d’expression à toutes les composantes d’une société, y compris les plus fragiles. Interrogé par le studio Kalangou, Dr Kabirou SANI, président du CSC a déclaré : « La formation des membres du csc sur un thème pareil fait partie de la base de la mission du régulateur, car un régulateur qui ne connait pas ses missions sur les plans institutionnels et légaux est déjà handicapé par rapport à sa mission.»
La gestion du pluralisme des médias s’avère impérieux car favorisant le pluralisme d’opinions. C’est aussi garantir au citoyen un espace d’expression ouvert et varié ainsi qu’un accès à des contenus médiatiques reflétant la diversité des opinions, des communautés et des cultures. Cette pluralité médiatique est un des socles essentiels de la démocratie.