L’exécution des travaux du programme Zinder Saboua semble s’accélérer

Cela fait quelques années que le gouvernement nigérien s’est lancé dans un programme consistant à faire des aménagements et construire des infrastructures publiques dans les différentes régions du pays à…
L’exécution des travaux du programme Zinder Saboua semble s’accélérer

Cela fait quelques années que le gouvernement nigérien s’est lancé dans un programme consistant à faire des aménagements et construire des infrastructures publiques dans les différentes régions du pays à l’occasion de la célébration du 18 décembre, date anniversaire de la proclamation de la République du Niger. Ces réalisations permettront, à terme, la mise à niveau des centres urbains du pays.

Après Dosso Shoga, Maradi Koliya, Agadez Sokni et Tahoua Sakola, c’est au tour de la région de Zinder d’accueillir les festivités prévues dans le cadre de la célébration du 18 décembre 2018. L’État a donc mis en place le projet Zinder Saboua pour doter la ville de Zinder de réalisations à même de résoudre certaines problématiques comme celles relatives au bitumage de la voirie urbaine de la ville.

Cependant, plusieurs mois après le lancement du projet Zinder Saboua, aucun évènement ne montre réellement l’espoir attendu, ce qui a laissé place à diverses formes de spéculations et de rumeurs les unes plus folles que les autres.

Pour bien s’informer, le Studio Kalangou s’est approché du Directeur régional de l’équipement de Zinder, Souradji Ibrahim qui a déclaré « […] on s’est donné un objectif : le 18 décembre. Toutes les grandes artères sont en travaux […]».

Effectivement, cette réponse laisse le lecteur sur sa soif. Et, l’on observe sur les réseaux sociaux que la population de Zinder observe avec intérêt l’évolution du projet. Une vidéo publiée par un internaute sur Twitter montre la démolition de la porte d’entrée sud de Zinder. Si vous souhaitez regarder cette vidéo cliquez ici.

 En attendant, à plus l’on s’approche de la date de l’évènement, des questions encore plus profondes se poseront sur la gestion globale des infrastructures publiques qui, comme c’est souvent le cas, sont laissées dans un état de délabrement.