À Niamey, l’ONG DIMOL se préoccupe de la scolarité des jeunes filles. Elle œuvre pour la santé de la reproduction et pour une maternité sans risque. Elle accueille aussi des jeunes filles et femmes fistuleuses.
La présidente de l’ONG DIMOL Madame Traoré Salamatou, explique que nombreuses sont les filles de moins de 16 ans qui sont retirées de l’école pour être marier, alors qu’elles encourent des risques de santé : « (…) Les filles dont on a parlé en majorité ont moins de 16 ans. Ce sont des enfants mariées précocement (…) ».
Les causes de ces filles peuvent être défendues parce que selon la présidente, l’ONG dispose d’éléments de plaidoyer pour démontrer les risques en cas de mariage précoce : « (…) Ce sont des filles dont nous pouvons défendre leurs causes parce qu’on a des éléments de plaidoyer pour démontrer à la population les risques et les dangers de ces mariages d’enfants(…) ».
L’ONG DIMOL lutte pour maintenir la jeune fille à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans pour qu’elle puisse s’instruire et apprenne à prendre soin d’elle et de son entourage.
Madame Traoré Salamatou d’ajouter « (…) nous nous disons que si la fille est maintenue à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans, même si c’est au primaire, qu’elle sache lire et écrire, elle saura quoi faire de meilleur, une fois dans un ménage. Sans quoi, elle ne peut pas prendre de décision. Elle ne peut même pas bien répondre aux questions sur sa santé (…) ».
Le mariage d’enfants peut conduire à une révolte de ces filles avec pour conséquences : la fugue ou la prostitution en cas de divorce. Le mariage d’enfants représente un réel danger pour la survie de la jeune fille conclut madame Traoré.