Les députés nigériens votent ce 12 octobre 2018 le projet de loi autorisant l’adhésion du Niger à la convention mondiale sur la cybercriminalité.
Pour avoir plus d’explications sur le concept cybercriminalité et les cas connus au Niger, Studio Kalangou a interrogé le Commissaire Adamou Harouna Midou, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité à la direction de la police judiciaire du Niger. Pour lui, «La cybercriminalité est une infraction commise à travers un moyen informatique, ou quand l’informatique est utilisée comme moyen pour commettre l’infraction».
La Convention sur la cybercriminalité est le premier traité international sur les infractions pénales commises via Internet et d’autres réseaux informatiques, traitant en particulier des infractions portant atteinte aux droits d’auteurs, de la fraude liée à l’informatique, de la pornographie enfantine, ainsi que des infractions liées à la sécurité des réseaux.
Selon le Commissaire Adamou Harouna Midou,la cybercriminalité « apparaît sous plusieurs formes: les attaques contre le système informatique, des accès frauduleux à un site informatique, falsifier des données, injecter des virus pour attaquer un système informatique».
Le but de cette convention est de permettre une lutte efficace contre ces infractions pénales, en facilitant la détection, l’investigation et la poursuite, tant au plan national qu’au niveau international, et en prévoyant des dispositions matérielles en vue d’une coopération internationale rapide et fiable.
Le Niger dispose alors de dispositif juridique pour réprimer les crimes commis sur internet.