Avec un nigérien sur 3 âgé de 15 à 25 ans, ce sujet est crucial pour l’avenir du pays, autant en termes de perspectives pour les jeunes eux-mêmes que d’espoir de développement pour le Niger.
Mais les capacités d’accueil dans les filières de formation professionnelle restent limitées, aussi bien en termes de quantité que de diversité et de seuils d’accès.
Selon l’annuaire du ministère des enseignements professionnels et techniques, on est passé de 8% des élèves inscrits dans ces filières en 2009 à 27% en 2016, l’objectif étant d’atteindre 40% en 2021.
Pour l’année 2015-2016, l’effectif était de 211 529 apprenants, dont 169 381 dans le système non formel non diplômant et 40 148 élèves dans le système formel. On apprend, toujours dans l’annuaire, que la moitié des élèves du MEPT sont des filles, un taux nettement meilleur que dans les autres secteurs de l’éducation.
Dernier chiffre saillant, seuls 3% de ces apprenants sont dans le secteur agricole, contre 80% de la population nigérienne.
Face à cette situation, le gouvernement du Niger avec l’appui de ses partenaires, notamment Swisscontact, tente de consolider et d’élargir son dispositif de formation.
Pour répondre aux questions sur ce sujet, BALKISSA HAMIDOU reçoit :
Haladou Magagi, inspecteur pédagogique des enseignements techniques au Ministère nigérien des enseignements techniques et professionnels ;
Sahabi Yazi, président de la Fédération nationale des artisans du Niger ;
Mamadou Maiga Mamoudou, chef d’antenne du FAFPA (Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage) ;
Saibou Garba, responsable ingénierie formation à Swiss contact.
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