Chaque 25 avril, la communauté internationale consacre des réflexions sur les voies et moyens de lutte contre le paludisme. Une occasion pour une campagne inclusive visant à faire en sorte que le paludisme demeure une priorité politique mondiale. C’est dans l’optique de mobiliser des ressources supplémentaires afin de donner aux communautés touchées par cette maladie les moyens de prévention et de prise en charge du paludisme.
Au Niger, dans une interview accordée au studio kalangou, le spécialiste nigérien en paludologie, Dr. Mamane Sani attire l’attention sur les dangers de l’automédication ; une pratique courante qui crée, selon lui, des résistances de cette maladie.
« …au paludisme, il faut la confirmation d’un spécialiste de la santé avant de commencer le traitement … Malheureusement, beaucoup de personnes se disent qu’elles sont atteintes de paludisme, dès qu’elles ont des légers maux de tête…. Cette pratique favorise la résistance de l’organisme face à la maladie » a relevé le Dr. Mamane Sani.