La disparition des deux touristes français, suivie de la découverte du corps de leur guide, samedi, n’est pas sans conséquences sur le tourisme au Niger, voisin du Bénin.
« Cet évènement a un impact sur les touristes d’origine française, et autres européens… » a déclaré Souleymane Anafi, directeur général du centre nigérien de la promotion du tourisme, dans une interview accordée au studio kalangou.
Cet incident relance le débat sur la sécurité transfrontalière, notamment celle autour du parc du W que se partagent le Niger, le Bénin et le Burkina-Faso .
Toutefois, cette zone est interdite de tourisme rappelle Souleymane Anafi : « …Déjà les chancelleries ont mis ces zones en rouge. C’est pour cela je dis, il faudrait clarifier les circonstances. Normalement un français ne doit pas se rendre dans cette zone…» .
« On ne sait pas si c’est Boko Haram, ou des jihadistes… Vous savez, dans tous les parcs nationaux du monde, il y a des braconniers », a témoigné dès dimanche l’ami de Fiacre Gbedji, (le guide béninois retrouvé tué) cité par franceinfo.
Si les auteurs du présumé enlèvement ne sont pas encore identifiés, les autorités béninoises ont ouvert une enquête, afin de retrouver les deux français disparus.