Le début de Ramadan alarme certains réfugiés à Diffa, notamment ceux qui veulent jeûner.
Interrogés aujourd’hui par le studio Kalangou, l’une dira, « Nous nous trouvons dans une impasse avec le début du jeûne… ; nous sommes sans emploi… ; nous prions les bonnes volontés de nous venir en aide … », a confié Fanna Boulama.
Un autre, Moussa Kalla a déclaré « Nous vivons une situation difficile…; nous sommes à notre propre merci ; nous souhaitons que l’Etat ou les bonnes volontés nous assiste entre-temps ».
Pour rappel, depuis 2015, la région de Diffa demeure en état d’urgence. Face à la récurrence des attaques des groupes armés qui tuent, séquestrent, pillent. L’on assiste, ces derniers mois à des mouvements importants de populations qui vident villages et hameaux pour s’abriter dans la ville de Diffa, la capitale régionale.