Ce jeudi, le coude-à-coude entre l’exécutif et le syndicat des enseignants des universités publiques du Niger a pris fin après une longue grève qui paralyse les facultés des étudiants nigériens.
Un accord vient d’être signer à Niamey, entre les deux parties. Selon le secrétaire général du syndicat enseignant, Nabala Adaré interrogé par le reporter de studio Kalangou « Le gouvernement accepte d’ouvrir des pourparlers pour aboutir à un consensus sur les différents points des réformes engagées dans les universités publiques du Niger et il compte restituer les retenues opérées sur les salaires, du mois en cours, pour fait de grève ». En contrepartie, le syndicat-enseignant «…Engage ses militants et militantes à faire des rattrapages en vue de sauver l’année en cours….». Aussi, « Le gouvernement s’engage à payer intégralement les arriérés des droits statutaires en souffrance au plus tard en fin août 2019…» , a affirmé Nabala.
Au sortir des pourparlers entre les deux parties , des dispositions allant dans le sens de prévenir ce genre d’impasse ont été prises. « Le gouvernement et le SNECS, conviennent de la création d’un cadre permanent de concertation pour la prévention et la gestion des éventuelles crises universitaires », a déclaré Nabala Adaré
Pour rappel, le point principal de désaccord à la base de ces mois de grève reste le mode de désignation des recteurs des universités et de leurs adjoints. Initialement désignés par leurs pairs, le gouvernement a décidé, l’an dernier, de les nommer en conseil des ministres puis d’en faire une loi que le parlement a validé le mois dernier.