« Nous pensons que le texte a été bien réfléchi » a indiqué Mahamane Nourri, président de l’association des consommateurs ADDC-Wadata du Niger au micro du Studio Kalangou. Une loi qui vient compléter, selon lui, celle de 2015 qui comportait quelques insuffisances. En effet, « il se trouve qu’il y a quelques insuffisances, notamment aux infractions et aux sanctions…Donc cette loi, vient compléter les insuffisances qui ont été remarquées et à notre avis c’est très satisfaisant…. pour la protection des consommateurs ».
Le Niger étant un pays principalement importateur de biens, il était essentiel que cette loi apporte des réponses à même de résoudre les problèmes liés aux spéculations sur les différents marchés : « Nous sommes un pays d’importation en ce qui concerne les produits de premières nécessités et certains produits que nous ne fabriquons pas en Afrique particulièrement. Ça veut dire qu’il y aura des stocks, donc probablement il y aura de la spéculation».
Néanmoins, selon le président de ADDC, il y a malgré tout, certains aspects relatifs à la qualité des produits qui n’ont pas été évoqués. Il rappelle aussitôt l’existence de structures appropriées et la mise en place prochaine d’un « conseil national de la consommation » qui évaluera les infractions.