Ce soir, nous nous trouvons à la frontière entre le Niger et le Nigéria, aux côtés des jeunes, pour examiner leur contribution dans la lutte contre la délinquance juvénile. Lors de la Fada d’hier, nous avons abordé la problématique de la délinquance des jeunes à Zabori, dans le département de Dioundiou.
Lors d’un forum du Studio Kalangou, tenu le 11 juillet 2020, et portant sur la délinquance juvénile, Seyni Djibo, président de l’Association Nigérienne pour le Traitement de la Délinquance et la Prévention du Crime (ANTD), déclarait : « Dès qu’il y a délinquance, il y aura inévitablement crime, parce que cela commence par de petits délits avant de devenir incontrôlable. » Une manière de dire que la délinquance est souvent un prélude au crime. Cela signifie également que l’enfant ne devient pas automatiquement un délinquant, et qu’il est donc possible d’empêcher ce processus.
Dans cette optique, l’ANTD œuvre pour prévenir la délinquance. Seyni Djibo propose ainsi une approche proactive : « Plutôt que de juger et condamner ces enfants, créons les conditions pour aller à leur rencontre, les approcher, et établir une dynamique de dialogue afin qu’ils puissent se sentir compris et soutenus. »
Aujourd’hui, avec nos jeunes amis de Zabori, dans la région de Gaya, nous allons explorer les pistes de solutions proposées par la jeunesse locale.
Pour échanger autour de cette problématique, Habibou Garba a invité :
- Salifou Garba, étudiant en droit,
- Wassila Baidou, enseignante à l’école primaire centre de Zabori,
- Illiassou Mai Kassuwa, président communal CNJ de Zabori,
- Assamaou Oumarou, infirmière au centre de santé de Zabori,
Franco-Zarma