Terrain d’entente entre L’État du Niger et le SNECS

Le Gouvernement du Niger et le Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) ont signé le vendredi 27 mars dernier à Niamey, un protocole d’accord. Un accord mettant ainsi…
Terrain d’entente entre L’État du Niger et le SNECS
Entrée de l'université de Niamey © Faride Boureima/ Studio Kalangou

Le Gouvernement du Niger et le Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) ont signé le vendredi 27 mars dernier à Niamey, un protocole d’accord. Un accord mettant ainsi fin à une crise universitaire à répétition. Le bras de fer opposant le SNECS au Gouvernement était intervenu suite au vote des députés, du texte portant sur le régime général des Etablissements à caractère scientifique, culturel et technique. Selon le secrétaire général du SNECS, Nabala Adaré, des solutions satisfaisantes ont été trouvées entre les deux parties. Il indique : « l’un des principaux points revendicatifs, à savoir l’élection du recteur dans les universités publiques du Niger ; là, le gouvernement a accepté le principe qui consacre la préservation de l’autonomie du recteur et des libertés académiques. ».

Le Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a réussi à amener l’Etat vers plus de postes électifs dans les universités nigériennes, nous explique son secrétaire général : « nous avons réussi à convaincre l’Etat sur la nécessité de nommer le président du conseil d’université dans toutes les universités publiques du Niger. Ensuite, nous avons fait accepter à l’Etat l’amélioration du lien de tutelle entre les différents recteurs élus et le ministère de tutelle. ». Pour lui, cet accord conclu entre le gouvernement et le SNECS constitue une belle occasion à préserver et à faire fleurir, car il se souvient des deux années de mésentente : « Si la sérénité est revenue, il appartient à l’Etat de respecter jalousement cette chance qui nous a permis de trouver un terrain d’entente à une crise qui a duré plus de deux ans ».