Ce week-end, la grande famille de la lutte traditionnelle du Niger, apprenait le décès de Harouna Abdou, surnommé « le taureau de l’Ader », il s’en est allé ce vendredi 15 mai 2020.
Il est entré dans les arènes des compétitions en 2002, avec une présence impressionnante jusqu’à sa retraite en 2014. Il a fait briller sa région natale, Tahoua, en y apportant le sabre national par deux fois, en 2007 et 2008. Pendant toute sa carrière, il est resté en haut de la liste des lutteurs qui enthousiasmaient le public par leurs jeux d’adresse.
Double champion, triple vice-champion, avec plusieurs médailles à l’international, le nom de Harouna Abdou restera à jamais gravé dans le cœur des passionnés. Même lorsqu’il s’est retiré des arènes, il n’a cessé d’apporter son expertise à la jeunesse jusqu’à son dernier souffle.
En bon lutteur nigérien, la gloire ne lui est pas monté à la tête, il est resté un homme du peuple, même pendant qu’il menait sa carrière, il cultivait son champs durant la saison des pluies (de fin mai à début septembre).