La charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant définit l’Enfant comme tout être humain âgé de moins de 18 ans.
Les Etats membres de l’Union Africaine, signataires de cette charte, reconnaissent les droits, libertés et devoirs consacrés dans la charte et s’engagent à prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à leurs procédures constitutionnelles.
Protection de l’enfant
Depuis, le 16 juin 1991, la journée de l’enfant africain est célébrée en souvenir des évènements tragiques de Soweto ayant occasionné la mort de centaines d’enfants.
Ces évènements malheureux sont survenus le 16 juin 1976 lors d’une manifestation d’élèves noirs de l’enseignement public soutenus par le mouvement de la conscience noire ont été violemment réprimés par le régime de l’apartheid.
Cette année, la journée est célébrée sous le thème « L’accès à un système de justice adapté aux enfants en Afrique ».
Une commémoration virtuelle
Cette 30ème Journée de l’Enfant Africain intervient en pleine pandémie mondiale liée à la Covid-19. Une célébration qui s’est déroulée virtuellement lors d’une conférence organisée par l’union africaine. Ce webinaire s’est penché sur l’examen d’éléments d’un système de justice adapté aux enfants. Et intégrant une approche fondée sur les droits de l’enfant et l’utilisation des quatre principes de ces droits (la non-discrimination ; la priorité donnée à l’intérêt supérieur de l’enfant ; le droit de vivre, de survivre et de se développer ; le respect des opinions de l’enfant). Ces outils doivent concourir à réaliser l’accès à un système de justice adapté aux enfants en Afrique.
Le webinaire a été une occasion réunissant une multitude d’acteurs œuvrant pour le droit des enfants ainsi que les concernés autour des défis à relever. Pour garantir l’égalité d’accès à une justice adaptée aux enfants pour tous les groupes d’enfants en Afrique pourrait-on lire sur le site de l’union africaine. « Nous avons prioriser l’éducation ainsi que le partenariat… Le partenariat pourquoi ? Pour que les bonnes pratiques qui sont dans les autres pays puissent être exportées dans d’autres afin de pouvoir mieux répondre à l’attente des populations. Surtout dans ce contexte de pandémie ou les enfants ont besoin de suivi, de protection » a confié Rachida Bizo, membre du Cadre consultatifs national des enfants et des jeunes du Niger au micro du Studio Kalangou.
Interview de Rachida Bizo