Bac 2020 au Niger : Comment les candidats se préparent ?

L’année académique 2019-2020 a connu un retard dans l’exécution du programme scolaire à cause de la pandémie du coronavirus. Du fait de cette situation particulière, certains candidats au Baccalauréat ont…
Bac 2020 au Niger : Comment les candidats se préparent ?
Source : flickr.com

L’année académique 2019-2020 a connu un retard dans l’exécution du programme scolaire à cause de la pandémie du coronavirus. Du fait de cette situation particulière, certains candidats au Baccalauréat ont dû recourir à des cours de renforcement de niveau pour mieux affronter les examens.

En 2019, selon la direction des examens du Baccalauréat, sur un total de 65 311 candidats inscrits, 62 226 se sont réellement présentés soit 3 474 candidats de plus comparativement à la session de 2018. Cela représente une augmentation des effectifs de l’ordre de 6%.

Cette année, 178 jurys accueilleront plus de 74.000 candidats sur l’étendue du territoire nigérien. 56 jurys seront localisés à Niamey et les 122 autres répartis dans les autres régions du pays.

A quelques jours de cet examen qui débutera le 17 Aout 2020, les candidats s’activent pleinement pour affronter les épreuves. C’est le cas de certains élèves du Lycée Abaché Chaïbou, ancien Lycée Municipal de Niamey qui se sont exprimés au micro du Studio Kalangou : « Je fais des cours privés, il y a des exercices. On passe dès fois toute la journée à l’école en train de préparer notre bac » explique un candidat. Il ajoute : « on révise le français, l’anglais, la philosophie, à peu près toutes les matières…il y a des professeurs aussi, on vient chez eux quand on a des problèmes. On est à fond sur ça, on est en train de réviser notre bac ».

Pour mieux affronter les épreuves, les candidats se préparent d’avance. Ils font des cours de rattrapage, des travaux de groupe, des cours privés afin de comprendre certaines matières et de décrocher le précieux sésame.

Mais cette année, la Covid-19 a rendu difficile l’entraide entre les élèves puisque les mesures restrictives ont bloqué les rencontres pour des sessions d’exercice. C’est notamment le cas de Halima, une candidate qui se plaint des contraintes que la Covid-19 a imposé : « la Covid-19 a impacté les études, parce qu’avant la Covid-19, on faisait des travaux de groupes de 21H à 23H. Mais quand on a mis le confinement, on arrive plus à travailler ensemble. Etre à la maison seule, on ne peut pas faire le travail, ce n’est pas facile. La Covid m’a rendu fainéante ».