Le 28 septembre de chaque année, la communauté internationale célèbre l’accès universel à l’information. L’édition 2020 est la première commémorée au Niger. Pour Me Sirfi Ali, le médiateur de la République, le « non-accès à ce droit, qui est l’information publique, constitue une atteinte à la démocratie et cela mine la cohésion sociale », de même que « la confiance que les citoyens ont dans les services publics ». Selon lui, l’absence d’une information publique fiable peut impacter l’implication politique des citoyens dans un pays : « si le citoyen n’est pas bien informé, son vote ne veut rien dire », estime le médiateur de la République.
Pour la prise en compte effective de ce droit, le citoyen doit également être conscient que même si la constitution lui donne des droits, souvent la défense de ces derniers peut être difficile.
En effet, ceci est dû au fait que les citoyens ne sont pas suffisamment « encadrer pour maitriser parfaitement les mécanismes, les procédures administratives et les procédures judicaires » a relevé le médiateur.
Pour la HALCIA, l’accès à l’information et la lutte anti-corruption vont de paire
Le directeur à la communication de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), Attao Moutari a déclaré au micro du Studio Kalangou que : « nous œuvrons pour la lutte contre la corruption, à travers un certain nombre d’activités que nous menons, notamment de prévention et de répression… En ce qui concerne l’accès à l’information, la HALCIA dispose d’outils qui permettent aux populations d’accéder à l’information sur la lutte contre la corruption… notamment sur le site web » conclut Attao Moutari, le directeur à la communication de la HALCIA.
Interview de Me Sirfi Ali, médiateur de la République
Interview Attao Moutari, le directeur à la communication de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées