C’est la question qu’a suscité une conférence tenue le vendredi 20 novembre 2020, à Niamey, par le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) avec l’appui de l’ONG Oxfam. Sous le thème : « Peut-on parler d’élections libres et inclusives dans un contexte de rétrécissement de l’espace civique au Niger ? ». L’objectif visé à travers cette conférence publique, était d’informer la population mais aussi d’attirer l’attention de tous les acteurs concernés dans le processus électoral, sur l’importance d’élections libres et transparentes.
Selon le conférencier, Elhadj Idi Abdou, cette transparence doit commencer avec l’équité dans le droit de manifester, comment peut-on expliquer qu’: « il y a aucun acteur de la société civile qui peut organiser un meeting. Une manifestation citoyenne est interdite » explique le conférencier à notre micro. D’après ce dernier, les espaces civiques, favorisant la démocratie, sont étouffés dans notre pays.
A quelques semaines des élections, la classe politique n’arrive toujours pas à s’entendre sur la loi électorale selon Elh Idi Abdou, conférencier et acteur de la société civile. Et ce manque d’accord peut porter préjudice à la paix et à la stabilité d’un pays. Il attire ainsi l’attention de tous : « on a organisé cette conférence-là pour que les gens comprennent, qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire », tout en lançant un vibrant appel aux différents acteurs qui ont un rôle à jouer dans les prochains scrutins afin d’épargner le Niger de toutes crises qu’elles soient post ou pré-électorale.
Extrait du conférencier, Elhadj Idi Abdou