Les forces de l’ordre et de sécurité nigériennes ont interpellé des centaines de personnes impliquées dans les récents évènements dans la ville de Niamey, après la proclamation par la CENI des résultats globaux provisoires du 2nd tour de l’élection présidentielle au Niger.
Des stations d’essence saccagées, des commerces pillés et vandalisés, des vols et de véhicules brulés, d’atteintes à l’intégrité physique.
A tout cela, le procureur de la République près du tribunal de grande instance hors classe de Niamey, Maman Sayabou Issa a déclaré sur la télévision publique « ces actes sont tous constitutifs d’infractions à la loi ». Ces comportements ont mobilisé les forces de sécurité « pour rétablir l’ordre républicain et pour aussi procéder à l’interpellation de plusieurs personnes contres lesquelles il y’a des indices de leurs participations à ces actes de vandalismes » ajoute Maman Sayabou Issa.
Les personnes qui sont reconnues comme auteures vont être déférer devant les tribunaux. Les personnes « contres lesquelles il n’y aura pas d’indices graves ou pas du tout rejoindront leurs familles » a déclaré, le procureur de la République de Niamey.
Ces comportements violents ont occasionné « 2 morts et 468 arrestations depuis mardi, selon le ministre de l’Intérieur Alkache Alhada » selon l’AFP. Des interpellations qui ont continué dans la soirée du 24 février 2021.
L’ancien chef d’état-major des armées sous la 5è République, le général Moumouni Boureima a été également interpellé à son domicile selon une dépêche de Radio France Internationale (RFI). Selon cette même source, il a été pris à son domicile et serait soupçonné d’être le meneur de ces troubles.
Extrait Procureur de la République