Au Niger, les femmes représentent plus de la moitié de la population, selon l’institut national de la statistique.
Le pays s’est engagé au début des années 1990 dans un processus de démocratisation de la vie publique, et la question des droits des femmes est devenue une préoccupation majeure pour l’Etat et les organisations de la société civile. Depuis, le gouvernement a adopté une loi sur les quotas qui prévoit qu’un minimum de 25% des postes électifs et 35% des postes nominatifs soient réservés aux femmes.
Et aujourd’hui, plus de 30 ans après, on constate une faible représentation des femmes dans les instances politiques et une insuffisance de leur leadership. Ce qui constitue un obstacle à la pleine implication de la femme dans la gouvernance.
– Quel est l’état des lieux sur la représentation des femmes dans la politique au plan national et régionale ?
– Quels sont les obstacles liés à la participation des femmes dans la vie politique et publique au Niger en général et à Zinder en particulier ?
– Quelles perspectives pour une bonne gouvernance ?
Pour débattre, Moustapha Maman Sani a invité :
• Dr Issoufou Issa, sociologue
• Mme Abdoulaziz Rabi Soumana, directrice régionale de la promotion de la femme et protection de l’enfant à Zinder
• Madame Aichatou LAwali, conseillère municipale.
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