AU Niger, la mendicité est aujourd’hui un phénomène préoccupant. Malgré qu’elle soit désormais un acte répréhensible par la loi dans les rues de Niamey. Cette décision des autorités municipales est entrée en vigueur le 1er Mai 2019 et autorise trois catégories de personnes sous conditions, à demander leur pitance dans la rue. IL s’agit notamment des handicapés, des personnes âgées et endettées, et les sinistrés, victimes de catastrophes naturelles.
Pour ce faire, ils doivent se replier sur les lieux de culte et les centres sociaux, a notifié le texte.
A Zinder, tous les jours, de l’aube à la tombée de la nuit, les mendiants prennent d’assaut les artères, rues, ruelles, carrefours et espaces publics de la ville. Certains d’entre eux, ne souffrent d’aucun handicap et jouissent d’une bonne santé, mais ils évoquent diverses raisons pour tendre la main.
Pour en parler Mamane Ada a invité :
– Yahaya Badamassi : membre Alternative Espace Citoyen Zinder,
– Sani Abdoulmajid : représentant structure islamique Zinder,
– Fatouma Zara Abdou Ali : de l’ONG ACMEF, une organisation qui lutte contre le problème de la mendicité des femmes et des enfants.
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