Au Niger, les régions concernées par l’exploitation et la transformation des ressources naturelles du sous-sol, reçoivent une redevance de la part de l’Etat pour leur permettre de faire face aux effets dus à cette exploitation minière en appuyant le développement à la base.
Cela est encadré par l’article 152 de la constitution, et leurs lois d’application à savoir les lois n°2017-63, n°2014-11,et le décret 2015-245,qui autorisent l’Etat à rétrocéder 15% des ressources générées par l’exploitation aux collectivités territoriales des zones concernées.
Mais d’après une enquête menée par le ROTAB en 2019, le transfert des 15% n’est pas constant et en grande partie inefficace aux communes des régions concernées.
– Comment se fait la répartition et dans quels secteurs ces redevances sont-elles dépensées ?
– Quels sont ses impacts sur le bien-être des populations des communes bénéficiaires ?
– Quels sont les défis et perspectives en matière de gestion de ces ressources ?
Pour répondre à toutes ces questions Moustapha Maman Sani reçoit :
– Chaibou Touzoukou : secrétaire général du conseil régional de Zinder
– Sani Salao : spécialiste de la décentralisation, Institut Universitaire de Technologie de Zinder
– Hadiza Hima : actrice de la société civile, membre du ROTAB
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