Le journaliste du groupe Radio et Télévision « Bonferey », Baba Alpha, est sous mandat dépôt depuis ce lundi 3 avril. Il a passé sa première nuit de prison, à la prison civile de Niamey, ainsi que deux autres personnes, impliquées dans la même affaire : son père et l’homme d’affaires Omar Sidi Mohamed.
La justice accuse Baba Alpha et son père de « faux et usage de faux en écriture » ; il leur est reproché d’avoir produit de faux documents pour obtenir des pièces d’état civil notamment un certificat de nationalité. Omar Sidi, est poursuivi lui pour complicité.
Me Aboubacar Mossi, l’avocat de Baba Alpha a indiqué à Studio Kalangou :
« Ce que je dois dire c’est que l’instruction est ouverte. Pour l’instant, nous n’avons pas grand-chose à dire, parce que c’est désormais sous le sceau du secret de l’instruction.
Je sais seulement qu’ils ont tous été placé sous mandat de dépôt. Et, ce qui est un peu grave et choquant : un vieillard de 70 ans a été mis sous mandat de dépôt.
L’instruction poursuivra son cours……Attendons de voir sereinement ce que ça donnera. »
Moudi Moussa, membre du « Syndicat National des travailleurs de l’information et de la communication », rappelle au micro de Studio Kalangou que c’est au nom du Niger que Baba Alpha, a plusieurs fois participé à plusieurs réunions internationales ; extraits de sa déclaration au micro de Studio Kalangou
« Le camarade a dirigé l’association Maison de la presse. Pendant au moins 4 ans, il était d’abord membre puis président de cette association. Et à ce titre, il a eu donc à représenter le Niger dans pas mal de rencontres tant nationales qu’internationales. Il est allé aux Etats Unis, en Chine, au Maghreb, il a sillonné beaucoup d’états en Afrique, c’est pour vraiment dire que le camarade Secrétaire général a concentré tout son combat pour l’intérêt général et ça c’est connu de tout le monde.
« Hier nous avons été au tribunal de 09h à 19h environ pour assister à son procès. …… nous attendons de voir ce que le juge dira et nous estimons que le juge saura dire le droit et que finalement le camarade pourra recouvrer la liberté. »